Actualité du mois

Bientôt, courant septembre 2000, toute l'actualité ukrainienne des dernières semaines !

Les Ukrainiens approuvent les questions du référendum présidentiel à plus de 80%
24/04/2000

A toutes les questions du référendum présidentiel, les Ukrainiens ont répondu "oui" à plus de 80 %.

A la première question concernant la possibilité de dissolution du Parlement par le Président de la République en cas d'absence de majorité, les Ukrainiens ont répondu positivement à 84,78%.
A la deuxième question sur la nécessité de limiter l'immunité parlementaire des député, avec accord de la Rada, en cas de poursuite judiciaire, les Ukrainiens ont approuvé à 89,06%.
89,97% des Ukrainiens ont voté pour la réduction de 450 à 300 du nombre des députés.
Enfin 81,81% se sont montrés favorables au bicamérisme en souhaitant l'existence de deux Chambres.

Deux questions sur la dissolution de la Rada par le Président après un vote de défiance en cas de référendum et l'approbation de la Constitution par un référendum avaient été rejetées par la Cour Constitutionelle.

 

14e anniversaire de la catastrophe de Tchornobyl
24/04/2000

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Les Ukrainiens ont tristement fêté l'anniversaire de la catastrophe de Tchornobyl en défilant dans les rues de Kyïv pour protester notamment contre la diminution des pensions versées aux victimes de l'accident nucléaire.

On est aujourd'hui très loin de la trentaine de morts "officiels". Chaque jour, on découvre l'ampleur de la catastrophe par les nouveaux cas d'adultes et d'enfants malades qui ont les plus grandes difficultés à se faire soigner en Ukraine tout comme en Biélorussie.

Voir l'étude réalisée par le laboratoire de la CRII-RAD à la demande, et en partenariat, de l’association " Les Enfants de Tchernobyl ".

Rappelons que les diverses associations d'aide aux enfants victimes des conséquences de la catastrophe nucléaire recherchent des familles d'accueil ou recueillent des dons.

 

 

Une déclaration du Ministère des Affaires étrangères de l'Ukraine à propos du référendum national du 16 avril 2000
14/04/2000
Source :
Service de presse de l'Ambassade d'Ukraine en France (13/04/2000)

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L'Ukraine confirme son attachement à l'intégration européenne. L'évolution et le perfectionnement ultérieurs des institutions démocratiques ukrainiennes et leur mise en conformité avec les normes et règles européennes sont appelés à servir de preuve à cet attachement.
C'est le référendum national du 16 avril prochain qui doit constituer une étape importante sur cette voie.
En Ukraine, les Déclarations du Président du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe et celle de l'Union Européenne, ainsi que l’Avis de la Commission de Venise contenant une appréciation positive de la décision en la matière de la Cour Constitutionnelle de l'Ukraine et des démarches appropriées du Président de l'Ukraine, ont été accueillis avec satisfaction.
Dans ce contexte, les débats de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe se rapportant à la réforme institutionnelle en Ukraine résonnent comme une dissonance.
En fait, la discussion a été réduite à l'examen du projet de soi-disant "recommandation" qui avait été préparée d'avance par le Comité de Monitoring de l'APCE.
Le Ministère des Affaires Etrangères de l'Ukraine considère que le document adopté à l’issue de la discussion ne reflète pas la situation réelle en Ukraine et est un témoignage du manque de respect à l’égard de la Constitution, de la Cour Constitutionnelle et de la législation de l'Ukraine ainsi qu’à l’égard de toutes les branches du pouvoir.
Un appel au Président de l’Ukraine de reporter l’organisation du référendum et par conséquent – violer la constitution et la décision de la Cour Constitutionnelle est absolument inacceptable.
La décision de l’APCE ne tient pas compte des principes fondamenteaux de la démocratie suivant lesquels une source unique du pouvoir est celle du peuple. La décision susmentionnée met en cause le droit du peuple ukrainien à déterminer son ordre constitutionnel et à y apporter des modifications.
En même temps, on ne peut pas ne pas remarquer le caractère partial et sélectif de l’interprétation par l’APCE de l’avis de la Commission de Venise dont l’expertise juridique assidue des décisions des organes du pouvoir d’Etat de l’Ukraine relatives au référendum pan-ukrainien a été demandée par cette même Assemblée Parlementaire.
L’Ukraine ne peut pas considérer cette démarche de l’APCE comme constructive à l’égard d’un pays-membre à part entière de l’Organisation.
De même que l’avis de l’APCE ne représente pas l’avis de tout le Conseil de l’Europe, de même il ne peut pas être considéré comme celui de toute la communauté européenne dont l’Ukraine est une partie intégrante.
Malgré l’adoption de cette soi-disant "recommandation" l’Ukraine en tant que membre à part entière du Conseil de l’Europe continuera à coopérer fructueusement avec tous ses organismes en vue d’affirmer davantage la démocratie et les droits de l’homme aussi bien en Ukraine qu’en Europe dans son ensemble.

 

Le Conseil de l'Europe demande à l’Ukraine de reporter le référendum
11/04/2000
Source :
Conseil de l'Europe
www.coe.fr/index.asp

Le 4 avril dernier, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Euope a demandé le report du référendum prévu le 16 avril par le Président Koutchma jusqu'à l'adoption d'une loi sur la procédure des référendums.
Le Cour constitutionnelle ukrainienne avait précédemment annulé six des questions prévues et la Commission européenne pour la démocratie par le droit, dite "Commission de Venise", a estimé que ce référendum ne pouvait pas   directement modifier la Constitution et s'est interrogée sur la validité d'un tel référendum consultatif d'initiative populaire.
La "Commission de Venise" avait déjà estimé le 31 mars 2000 que ce référendum brisait l'équilibre entre les pouvoirs présidentiels et parlementaires.
Une mesure de suspension, demandée par les rapporteurs du débat sur la «Réforme des institutions en Ukraine», Hanne Severinsen (Danemark, LDR) et Renate Wohlwend   (Liechtenstein, PPE/DC),  menace l'Ukraine si les résultats du référendum étaient appliqués de façon non constitutionnelle ou si la Constitution était révisée de la même manière.

 

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et la situation des Tatars de Crimée

05/04/2000
Source :
Conseil de l'Europe
www.coe.fr/index.asp

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe vient de lancer un appel en faveur du rétablissement des droits politiques, économiques et culturels des Tatars de Crimée, population d’origine turque ayant envahi la péninsule au moment des invasions mongoles.
En 1944, ils furent accusés de collaboration avec les envahisseurs nazis et 200 000 ont alorsété déportés vers l’Asie centrale.
Réhabilités en 1967, ni leur retour ni leur indemnisation n’ont été favorisé. Les tatrs ont commencé à revenir en Crimée dès l’ère Gorbatchev et aujourd’hui, 260 000 Tatars sont insttallés. Leurs problèmes ne sont pas résolus pour autant : sous-représentation dans les instances politiques locales et régionales, absence de postes de responsabilité dans l’administration, chômage important (60 % de la population), apatridie, discrimination, absence de logements et érosion de leur culture. Problèmes dus, certes, à l’exclusion des Tatars depuis la période tsariste puis soviétique mais aussi inhérents, pour certains d’entre eux, aux difficultés de toutes sortes que traversent la société ukrainienne dans son ensemble.
Lord Ponsonby (Soc., Royaume-Uni), a souhaité attirer l’attention du Conseil de l’Europe et des Etats membres sur la situation de ce peuple et recommandé au Comité des Ministres, en concertation avec d’autres organisations internationales, de prendre des mesures pour lancer ou intensifier des projets d’aide à l’Ukraine et de veiller à ce que les normes du Conseil de l’Europe soient respectées dans le processus de rétablissement et d’intégration de cette population.
Elle a recommandé que la Banque de développement du Conseil de l’Europe examine les domaines dans lesquels elle pourrait intervenir pour faciliter l’intégration des Tatars de Crimée rentrés au pays, en particulier dans le secteur du logement, des infrastructures, des projets éducatifs et des plans de création d’emplois. L’Assemblée a invité les Etats concernés (Russie, Kazakhstan, Kirgizstan et Tadjikistan) à engager des négociations bilatérales avec l’Ukraine en vue de convenir d’une procédure simplifiée, accessible aux Tatars de Crimée résidant dans les Etats en question, pour l’acquisition de la citoyenneté ukrainienne.
Il est parallèlement étonnnant de constater que la situation des Ukrainiens, de Russie et d’autres ex-républiques soviétiques ou satellites, privés de droits culturels élémentaires et représentant de fortes minorités, n’émeuvent pas plus les parlementaires européens y compris ukrainiens.

 

Accord sur les indemnités à verser aux travailleurs forcés d'Europe centrale et orientale
03
/04/2000
Source:
Cabinet d'avocats Myroslaw Smorodsky,  Rutherford, N J, USA

Selon un communiqué de presse du cabinet d'avocats Myroslaw Smorodsky de Rutherford, New Jersey USA, négociateur pour la partie ukrainienne, après trois mois de négociations intenses à Washington, Berlin et Bonn, les représentants de l'industrie allemande et ceux des travailleurs forcés-esclaves du travail sont parvenus à un accord sur le montant et la répartition des dédommagements aux victimes des nazis le 17 décembre1999 mais celui-ci n'a été finalisé que le 23 mars 2000.
Les représentants de cinq pays d'Europe centrale et orientale (Belarus, République tchèque, Pologne, Russie et Ukraine), Israël, la Conférence juive, l'industrie et le gouvernement allemands et les USA se sont accordés sur un montant de 10 milliards de marks (DM) qui devront être versés aux victimes dernier mais les négociations ont continué jusqu'au 23 mars dernier sur des points particuliers, notamment sur celui de la constitution d'un futur fonds que les représentants des victimes ont souhaité voir attribuer à des projets humanitaires et éducatifs.

L'accord auquel les parties sont finalement parvenues est le suivant:

8,1 milliards de DM pour les travailleurs forcés esclaves du IIIe Reich, augmentés d'une contribution et des intérêts par la Swiss Bank, soit un total de 8,250 milliards de DM
50 millions pour les autres victimes
200 millions pour les demandes bancaires
300 millions pour des projets du fonds humanitaire
150 millions pour les demandes directes d'assurance
350 millions pour l'assurance humanitaire
100 millions pour une réserve assurance claims
700 millions pour un futur fonds
200 millions pour les frais de gestion.

Les programmes humanitaires seront établis par une fondation de droit allemand constituée de représentants de chacun des différents groupes de victimes, des pays participants et de l'industrie et du gouvernement allemands.
Selon les représentants des victimes, environ 242 000 victimes du travail forcé seraient encore vivantes, chiffre auquel il faut ajouter 82 000 personnes qui furent incarcérés dans des camps autres que les camps de concentration. Selon des statistiques, il y aurait 575 000 déportés du travail dans les usines allemandes vivants ainsi que 666 000 autres victimes qui furent obligées de travailler dans des fermes.
Ces victimes recevront environ 15 000 DM chacune.
Les déportés du travail forcé dans des usines ou dans des camps devraient percevoir 5000 DM et les travailleurs dans les fermes toucheraient environ 1000 DM.
Les ressortissants des pays d'Europe centrale et orientale recevront leurs indemnités par l'intermédiairedes fondations de la réconcialiation existant dans chacun des pays.
Les victimes juives qui résident dans les pays de l'ouest seront indemnisées par la Conférence juive.

La répartition par pays est la suivante :

Belarus 0,694 milliard de DM
République tchèque: 0.423 milliard de DM
Pologne: 1,812 milliard de DM
Russie: 0,835 milliard de DM
Ukraine: 1,724 milliard de DM
La Conference juive: 1,812 milliard de DM.

Après la guerre, de nombreux travailleurs forcés polonais et ukrainiens émigrèrent vers les USA, le Canada et d'autres pays du monde libre et le nombre des survivant n'est pas connu à l'heure actuelle. Une réserve de 800 millions de DM a été constituée pour ces victimes ayant alors émigré vers la liberté.
Avant tout paiement aux victimes, le Parlement allemand doit adopter une législation appropriée pour constituer ce fonds. De plus, une procédure d'enregistrement et de vérification des plaintes, essentiellemnt à l'Ouest, devra être mise en oeuvre.
Les dédommagements devraient normalement commencer vers la fin de l'année 2000 ou au début de 2001.

 

Difficultés alimentaires
29/03/2000

Selon le Ministère de la politique agricole, on constate une chute importante de la consommation de viande, lait, légumes et fruits par habitant et que les personnes âgées et les enfants commencent à être touchés par la faim dans les villes et les villages. De nombreuses grandesvilles ont vu le prix du pain augmenter de façon vertigineuse en relation avec la faiblesse des réserves de céréales puisque seulement 24 millions de tonnes ont été récoltées l'an dernier, la plus basse récolte après celle de 1945, et malgré les propos rassurants du ministre, le président de la ligue des entrepeneurs   agro-industriels se montre plutôt pessimiste pour la prochaine récolte.
L'Etat a décidé de mettre 200 000 tonnes de grains sur le marché afin de faire baisser les prix mais les difficultés ont essentiellement des causes structurelles comme le manque de capitaux des entreprises rurales ou les difficultés d'entreprendre des réformes.

 

Nouvelle pollution roumaine
29/03/2000

Une nouvelle pollution s'est produite mardi dernier 28 mars lorsqu'une fois encore une mine roumaine a déversé des polluants dans la rivière Tisa, deux mois après la pollution au cyanure qui toucha la Hongrie et la Yougoslavie, provoquant un désastre écologique majeur.
Des traces de plomb 2.7 fois supérieures aux normes habituellement admises ont été relevées.
Le ministre roumain de l'environnement Romica Tomescu a prévenu les autorités hongroises et ukrainiennes de cet incident puis que la rivière Tisa traverse l'Ukraine puis la Hongrie avant de se jeter dans le Danube.
Après la visite du ministre et du directeur local de la banque mondiale à la mine qui versa du cyanure, on craint que de nouvelles pollutions aggravent la situation écologique de la région.

 

Un Ukrainien en procès contre Volvo
29/03/2000

Serhiï Kovalenko, un Ukrainien résidant en Crimée, a entamé une action en justice contre la firme Volvo.
Handicapé à la suite d'un accident avec une Volvo C 70 coupé,  le système de sécurité Airbag n'aurait pas fonctionné sur un véhicule de la marque donnée comme l'une des plus sûre au monde, d'après la victime.

 

Abolition de la peine de mort
29/03/2000

Pour satisfire aux exigences du Conseil de l'Europe, le Président Leonid Koutchma, par un décret présidentiel,  vient d'abolir la peine de mort en Ukraine. La ratification du Protocole N°6 par l'Ukraine la rapproche encore plus des instances européennes.
Le texte de la ratification entrera en vigueur le 1er mai 2000.

 

80 morts dans la plus grande catastrophe minière de l'Ukraine indépendante 80 mineurs sont morts dans la plus grande catastrophe minière qu'a connue l'Ukraine. La catastrophe s'est produite le 12 mars dans la mine de Barakov à Soukhdolsk à environ 60 km de Louhansk à l'est du pays. 190 mineurs sur les 277 présents au fonds du puits sont sortis indemne de l'explosion due à la trop forte concentration de poussière de charbon.
Cette catastrophe démontre une fois de plus l'état d'insécurité et de délabrement de l'industrie minière ukrainienne du aux grandes difficultés économiques de ce pays européen.

 

Référendum présidentiel
le 16 avril 2000

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Le Président Léonid Koutchma a fixé par décret le référendum sur la limitation des pouvoirs de la Rada (Parlement). Le référendum est prévu pour le dimanche 16 avril 2000.
Six questions sont proposés aux électeurs ukrainiens :
-la défiance au Parlement et les modifications de la Constitution dans le cas exprimé de défiance au Parlement avec possibilité de dissolution du Parlement par le Président;
-la possibilité de mettre fin avant terme au fonctionnement du Parlement dans le cas ou, un mois après les élections législatives, aucune majorité parlementaire n'a réussi à se former ou dans le cas de la non-adoption du projet du budget de l'Etat durant 3 mois;
-l'annulation de l'article de la Constitution suivant lequel un député ne peut être poursuivi au pénal, êtregardé à vue ou incarcéré;
-la diminution du nombre des députés de 450 à 300;
-la nécessité de la formation du Parlement à deux Chambres;
-l'éventualité de l'adoption de la Constitution par un référendum panukrainien.
Source Bulletin d'information de l'Ambassade d'Ukraine N° 1 (24), Janvier 2000

 

Les premers pas du Premier ministre Viktor Youtchenko
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Le Premier ministre Viktor Youchtchenko a déclaré que le gouvernement doit conclure un accord avec le Parlement sur la coopération pour l'adoption de lois économiques.
V. Youtchenko a proposé l'adoption,n durant les prochains 100 jours, des décisions politqiues et économiques sur la stabilisation du pays.
Durant les prochains 1000 jours, il est nécessaire, selon lui, d'entreprendre les réformes dans tous les domaines pour contribuer au relèvement de l'économie et propose de faire une réforme administrative en vue de changer les fonctions du gouvernement et de se débarasser de la corruption.
La seconde direction du nouveau gouvernement doit être l'assainissement radical des finances et le soutien de la monnaie nationale.
La troisième est la création des conditions normatives de gestion.
La quatrième direction concerne le problème de la dette extérieure et de son réglement.
Le Premier ministre a enfin déclaré qu'il contribuera à l'abaissement de la pression fiscale pour que les recettes ne grandissent pas par les impôts mais par l'augmentation du Produit Intérieur Brut.
Evoquant la privation, il estime que cette question devra être réétudiée car il ne s'agiot pas de vendre aux enchères "sur le coup de marteau" à n'importe quel prix des unités de production conduisant, comme cela s'est déjà produit parfois, à l'arrêt de la production.
Source Bulletin d'information de l'Ambassade d'Ukraine N° 1 (24), Janvier 2000

 

les USA et l'Ukraine

Kyïv - 20/01//2000 (UKINFO 79/99)
Les Etats-Unis ont l'intention d'accorder une attention soutenue à l'Ukraine. C'est ce qui ressort de la déclaration de la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Madeleine Albright faite à l'Ecole de recherches internationales de l'Université John Hopkins de Washington. Elle pense qu'au cours de l'année 2000, les USA vont concentrer leur politique sur quatre pays du monde: l'Ukraine, la Colombie, l'Indonésie et le Niger. Ils utiliseront des ressources complémentaires pour aider ces pays dans le développement de la démocratie. Ces pays ne se ressemblent pas mais chacun d'eux a une importance pour la stabilité et le progrès dans sa région.
En ce qui concerne l'Ukraine, Madeleine Albrigt estime qu'elle est "la clé de la construction de la sécurité et d'indivisibilité de l'Europe".
"Depuis son accession à l'indépendance, l'Ukraine a accompli un progrès notable dans le développement d'une société démocratique et d'une économie de marché... La transformation  de l'Ukraine en un pays européen stable et démocratique pourrait faciliter la réalisation du même processus dans les autres républiques ex-soviétiques. La réussite de l'Ukraine correspond aux intérêts nationaux des Etats-Unis d'Amérique", a notamment déclaré Madeleine Albright.

 

L'intégration de l'Ukraine à l'Europe

Kyïv - 01/02/2000 (UKINFO 79/99)
La politique visant l'intégration de l'Ukraine dans les structures européennes sera poursuivie, a déclaré le président Leonid Koutchma lors de la visite à Kyïv du Secrétaire général de l'OTAN, George Robertson.

 

Les Allemands en Ukraine

Kyïv - 26/01/2000 (UKINFO 79/99)
Le Bureau du délégué de l'économie allemande en Ukraine et le Forum germano-ukrainien, créé il y a un an en Allemagne, ont commencé la publication à Kyïv d'un journal en allemand et en ukrainien intitulé Deutsch-Ukrainische Rundschau (Revue germano-ukrainienne). L'apparition du premier numéro de ce journal, qui ressemble effectivement beaucoup plus à une revue, a été salué par le président ukrainien Leonid Koutchma et le chancelier allemand Gerhard Schröder.
L'intérêt du journal réside non seulement dans le fait qu'il est bilingue mais aussi parce qu'il publie des analyses sur la situation politique et économique en Ukraine, donne un point de vue sur les différents secteurs de l'économie du pays pouvant intéresser les investisseurs étrangers. Le journal publie des informations, les résultats de la coopération ukraino-allemande et l'action humanitaire allemande en Ukraine, notamment celle du Forum germano-ukrainien. On a appris à cette occasion que le Forum a pris en tutelle la Maison des orphelins de Kyïv à Boyarka.

 

Des armes chimiques au fond de la mer noire ?

Kyïv - 18/01/2000 (UKINFO 79/99)
Selon le quotidien Molod Oukraïny, des membres de l'Académie des sciences de l'Ukraine demandent aux autorités ukrainiennes de procéder de vérifier la présence des armes chimiques noyées par la Flotte de la mer Noire soviétique pendant la Deuxième guerre mondiale. Cette affaire, entourée de secret; n'a jamais été vérifiée. Or les armes chimiques noyées représentent un danger énorme non seulement pour les populations riveraines mais également pour l'écologie de la mer Noire. Les armes chimiques auraient été noyées dans les baies Kozatcha et Kamychova, donc près des rives ukrainiennes.

 

Renforcement du contrôle  du FMI

Kyïv - 14/01/2000 (UKINFO Déc. 99)
Le Fonds Monétaire International (FMI) a l'intention de renforcer le contrôle concernant l'utilisation des crédits alloués par le FMI à l'Ukraine. Après cette déclaration du FMI, le Finantial Times a publié  une information selon laquelle l'ancien premier ministre P. Lazarenko, qui se trouve aux Etats-Unis, possède des informations sur les transferts illégaux de centaines de millions de dollars provenant des crédits du FMI sur les comptes à l'étranger par des personnes de l'entourage   du président Leonid Koutchma. Les autorités ukrainiennes ont démenti cette information.
On sait que P. Lazarenko est poursuivi par la justice ukrainienne pour détournement des biens de l'Etat (probablement plus de 200 millions de dollars) et par la justice suisse pour blanchiment d'argent. Par ailleurs, Vadim Rabinovitch, ancien président du Congrès des associations juives d'Ukraine et de l'Association Ukraine-Israël, accusé de détournement de biens sociaux et d'activités illicites, s'est vu interdire par les autorités ukrainiennes l'entrée de l'Ukraine pour cinq ans.

 

Un centre d'information tchétchène à Odessa

Kyïv - 18/01/2000 (UKINFO 78/99)
Le premier Centre d'information de la Tchétchénie en Ukraine a été ouvert à Odessa auprès de l'organisation régionale du Roukh (Mouvement populaire ukrainien). Le but du Centre sera de rompre le blocus russe sur les informations concernant la guerre de Tchétchénie. En effet, les médias ne diffusent que le point de vue russe sur cette guerre.
Le président de l'organisation locale du Roukh, Viktor Tsymbalouk, a rejeté les affirmations des journaux russes Izvestia et Sevodnia sur la présence des Ukrainiens dans les rangs des combattants tchétchènes. "La Russie utilise la désinformation sur la présence des étrangers dans les rangs des combattants tchétchènes en vue de faire croire au monde qu'en Tchétchénie, elle est en train de combattre contre le terrorisme international",   a déclaré V. Tsymbaluk.
Les deux journaux moscovites ont affirmé qu'une Ukrainienne, "Olena", arrêtée en Tchétchénie, servait de sniper (tireur embusqué) dans l'unité de Chamil Basaïev. Selon le Service ukrainien de sécurité, il s'agit d'une pure invention,  les enquêtes menées jusqu'à présent n'ayant jamais démontré la présence d’ Ukrainiens dans le rangs des combattants tchétchènes. 

 

Restriction des séjours en République Tchèque

Kyïv - 14/01/2000 (UKINFO Déc. 99)
Selon la nouvelle loi de la République tchèque sur le séjours des étrangers, les étrangers désirant  chercher du travail ou faire des études, c'est-à-dire de rester sur le territoire plus de 90 jours,  doivent  obtenir une autorisation de la police tchèque avant de demander un visa avec autorisation de travailler  ou de faire des études.
Répondant  à cette  mesure unilatérale,  le gouvernement ukrainien envisage d'instaurer des visas pour les citoyens  de la République  tchèque  se rendant en Ukraine.

 

Toujours le "grand frère"

Kyïv - 01/03/2000 (UKINFO 79/99)
Le membre de la Douma russe Iossip Kobzon a déclaré à l'agence UNIAN que, malgré l'abandon de l'idéologie communiste, la Russie doit rester le "frère aîné" de la Biélorussie et de l'Ukraine, comme au temps  du communisme. "La Russie reste la tête, la Biélorussie et l'Ukraine sont ses yeux", a-t-il déclaré au journaliste ukrainien.

 

Les partis de gauche dominent le Parlement

Kyïv - 18/01/2000 (UKINFO 83/99)
Selon l'agence UNIAN, les partis de gauche dominent au Parlement: le Parti communiste dispose de 115 députés, le Centre-gauche de 24 députés, le Parti paysan de 15 députés, le Parti socialiste progressiste de 11 députés, soit au total 165 députés. ils possèdent donc la majorité nécessaire pour obstruer le travail du Parlement ou refuser le soutien au premier ministre.

Différents groupes existants et des parlementaires non inscrits font des efforts pour créer une majorité solide au Parlement. Le Parlement est en crise depuis plusieurs mois. Pour sortir de la crise, le président de la République envisage un recours au référendum

 

La visite du Pape en Ukraine

Rome - 01/03/2000 (UKINFO 79/99)
On apprend des sources proches de l'Eglise catholique ukrainienne de rite byzantin (dite gréco-catholique) que Jean-Paul II se rendra en Ukraine dans la deuxième moitié du mois de juin de cette année. Le programme de la visite n'a pas été précisé.

 

La communauté juive d'Ukraine

Lviv - 28/02/2000 (UKINFO 79/9
Selon le journal Postoup il y a aujourd'hui environ 480 000 Juifs en Ukraine. Dans une centaine de villes, il existe près de 300 associations juives et plus de 70 synagogues sont ouvertes. Le gouvernement ukrainien approuve le projet de création à Kyïv d'un musée de l'Holocauste. Le premier ministre ukrainien Viktor Youchtchenko qui a participé au Forum international sur l'Holocauste à Stockholm, a déclaré que "le peuple ukrainien comprend les souffrance des Juifs, car lui-même a eu un sort très difficile: les Ukrainiens ont vécu les guerres, les famines, le fascisme et les répressions staliniennes, et on tentait même de nier l'existence de la langue et de la culture ukrainiennes". A Stockholm, Viktor Youchtchenko a eu des entretiens avec Stuart Eisenstat, secrétaire aux finances des Etats-Unis, Israel Singer, secrétaire général du Congrès juif mondial, et d'autres personnalités juives.

 

Le cours de la hrynia

Le cours de la hryvnia par rapport au dollar US et au mark allemand
Le cours de la hryvnia par rapport au franc français